Histoire

Les formes anciennes du nom

Le nom du village à évolué dans l’Histoire, vers 1200-1264 Sarrigneium, puis vers 1320 Capella de Sarrigneio.

La Préhistoire

Le Dr Gruet indique la découverte d’une hache en pierre polie.
Un terrassement effectué à l’emplacement de la salle des fêtes a permis de retrouver un souterrain aménagé médiéval ; la fouille a aussi conduit à la mise à jour de tombes gallo-romaines en pleine terre.

Moyen âge

La terre, appartient primitivement aux Aménard, seigneurs de Daon, advint par le mariage de Jeanne A. à René de Fontaines, son fils, dont la fille Louise l’apporta, avec Bouillé-Ménard, Chivré et la Roche à Jacques de Bueil, 1468.

Ancien régime

En est seigneur René de Montortier, 1525, sieur de la Verrine, avocat à Angers, époux d’Antoinette Fleuriot, échevin d’Angers 1529; René de la Roussière, 1539-1553; Françoise de Montallais, veuve de Jean de Bueil, 1571; Anne de Bueil, femme de Jean d’Acigné, 1587-1618, veuve en 1621; Honorat d’Acigné 1626, comte de Grandbois dont l’épouse, Jeanne Jacqueline de Laval meurt le 5 juillet 1633; Gaspard de Daillon du Lude, baron de Briançon, évêque d’Albi, 1688; et les seigneurs de Briançon jusqu’à la Révolution; le dernier seigneur de Sarrigné fut Charles-François Lefebvre, marquis de l’Aubrière.

Le manoir, avec maison forte et pont-levis, joignait l’église et le chemin de Corné. Bail est consenti pour sept ans, le 24 octobre 1775, de « la maison nommée le Château », par le marquis de Laubrière à Jean Daburon, closier. Cette maison dite le Château, avec jardin, cour, fossés, 147 boisselées de terre et 6 quartiers de vigne sera lors de la Révolution mise sous séquestre national sur Charles Lefebvre, comte de Méral, fils du marquis de Laubrière.

La mesure seigneuriale comptait le double de celle des Ponts-de-Cé. La paroisse dépendait de l’Archidiaconé d’Angers, de l’Archiprêtré d’Andard, de l’Élection, des Aides, du Grenier à sel et du District d’Angers, en 1787.

La Révolution

Plan Sarrigné 1789
Plan de Sarrigné en 1789

 

L’assemblée électorale pour les États Généraux se tint le 8 mars 1789 devant Louis Thuau, syndic municipal. Le cahier de doléances est publié par Le Moy.
 Le curé, Alexandre Beaufils, ne voulant pas avoir à prêter serment à la Constitution civile du clergé, démissionne et se retire à La Flèche. Son vicaire, Louis-Marie Bascher, refuse le serment ; il sera guillotiné à Angers le 3 novembre 1793.

Le temporel de la cure est vendu le 30 novembre 1791 à Ant. Chouteau et Jacq.-René Bougère d’Angers et la cure elle-même le 12 messidor an IV à Alexandre Beaufils, de La Flèche. Le presbytère fut acquis par l’ancien curé, Alexandre Beaufils, et revendu par lui à la Commune le 11 janvier 1823. 
Le culte constitutionnel fut exercé par Jacques-Étienne-François Péteul du Boulay, installé le 28 décembre 1790, qui abdiqua toute fonction ecclésiastique le 21 ventôse an II mais reprit son poste et fut maintenu au Concordat.

Le XIXe siècle

Un différend opposa pendant une grande partie de l’année 1822 Bernard de Courtigis, maire de la Commune, des membres de son conseil d’une part, à M. Houdet, curé de la paroisse et des habitants, d’autre part. Cette querelle de personnes divisa la population de Sarrigné, et motiva la visite de l’évêque d’Angers qui trancha en faveur du desservant, et obtint la suspension, puis la révocation du maire par arrêté du ministre de l’Intérieur en date du 17 septembre 1822.